19 mai 2021

Anecdote de « c’est pas comme si ça nous avait manqué ! » :

J’ai déjà bu 8 cafés ce matin. C’est pas tous les jours possible. Enfin…, c’était pas. Je peux vous dire que les livres, va pas falloir qu’ils bougent une oreille aujourd’hui !

18 mai 2021

Moi on m’avait même pas dit qu’il était parti Karim Benzema.

23 avril 2021

Anecdote de ma pause déjeuner :

Je reçois à l’instant ce message.
J’adore…
J’en conclus donc que quelqu’un dont je n’ai pas le numéro de téléphone dans mon répertoire va venir demain, tout(e) bien coiffé(e) de la veille, que cette personne m’aime (le cœur), que sans doute même c’est juste pour moi qu’elle ou il est allé(e) chez SA coiffeuse (faut donc que je sois partageuse) et qu’il ou elle souhaite La chambre des merveilles parce que peut être elle ou il vient de lire un magazine spécialisé dans les livres qui font pleurer parce que misère de misère qu’est ce que j’ai pu pleurer en lisant ce roman là, à chaque page, des larmes, un truc dingue, une femme prise par son boulot à un point incroyable, elle sort avec son fils un samedi matin, elle à pied au téléphone et lui, le môme, en skate dix mètres devant et ils vont traverser la route mais elle fait pas gaffe et le môme on voit bien qu’il s’en fiche de la route et là, paf le camion et… mais d’accord, je TE le réserve pour demain.

15 avril 2021

Anecdote d’un matin à la librairie où Poulidorette rentre avec son père, casque jaune et draisienne blanche et vert anis, et ciré blanc brillant, on sait jamais si toutefois la pluie arrivait…

Je vous préviens de suite, il va peut être vous falloir un décodeur, ou alors vous pouvez tenter de faire comme avec Canal en crypté, vous bougez très vite la tête de gauche à droite sans cesse, si ça s’trouve ça marche.
Bref.

Ils regardent tous les deux les livres dans la roulotte et y’en a des « cossolis dad papa ssé cossoli ci la é là papa li beau ssila rrrroo le léfant dad papaaa la tompe de le léfant ze le veux ssila pou ma méssson et le ssinze lé dôle le ssinze la vu papa le ssinze lé dôle hein ? »

Et voilà qu’elle les passe tous en revue, les livres de la roulotte, et je vous assure qu’il faut être sortie major de l’Institut Parisien à la Renommé Internationale des Langues Enfantines à 30000 euro l’année pour réussir à suivre alors au bout de deux minutes (j’avais que 27 euro 49 en poche lorsque je me suis inscrite), j’ai décroché et je me suis contentée de rire tellement y’avait d’enthousiasme et de joie pour cette petite môme, à découvrir ces éléphants, ces singes, ces hirondelles, et j’en passe, occupés à faire des pirouettes de malades, tout ça pour être sûrs de passer les sélections pour être retenus par les éditeurs d’albums jeunesse et se retrouver avec ses potes de la jungle ou des montagnes à figurer dans ces p’tits bouts de bouquins cartonnés et animés.

Et là, d’un coup, je réalise que j’ai parfaitement compris ce qu’elle vient de dire. Comme si on m’avait menti et que finalement, le baragouinage enfantin, c’était possible en une leçon de 10 minutes alors que depuis 40 ans, j’en bave pour l’anglais.

Je viens d’entendre « lé MAGNIFIQUE ssila »… 😲😲😲

Je me retourne.
Je croise le regard de son père.

Et son père, à cet instant là, croyez moi pas si vous voulez mais je vous jure que c’est vrai, son père à cet instant là, précis, c’est la femme de Nadal alors que l’espagnol vient de remporter Roland Garros pour la 53ème fois, elle savait qu’il gagnerait parce qu’évidemment c’est toujours lui qui gagne même s’il a 88 ans, c’est toujours et encore lui qui gagne elle le sait et elle en est hyper fière, elle a foi en lui il ne l’a jamais déçue, et LE père, à ce moment là, c’est le même, la fierté incarnée, SA fille, elle sait rien dire d’intelligible, mais ça, il sait qu’elle sait, et que ça en bouche un coin à tout le monde, et ce matin, ça m’en bouche un coin à moi.
Il le voit.
Il jubile.
SA fille vient de dire :
lé « MAGNIFIQUE » ssila.

Incroyable.
C’est bien la preuve que si à bientôt 50 ans, je suis toujours aussi nulle en anglais, c’est que mes profs ils ont eu trop foi en quelqu’un d’autre, et que peut-être même, ils ont hésité à croire entre Nadal et moi et que c’est Nadal qu’ils ont choisi.

17 février 2021

Anecdote d’il y a quelques secondes :

Elle vient chercher un livre qu’elle a commandé. Bon visiblement, je n’ai rien compris au moment de la commande puisqu’elle ne voulait précisément pas ce que j’ai commandé.
Ce sont des choses qui arrivent.
Mea Culpa.
Parce que son « amie avait vu le livre en vitrine. » Celui qu’elle pensait venir chercher aujourd’hui. « Elle l’avait vu, c’était un coffret avec des CD à 179 euro et 50 centimes. C’est elle qui m’a dit de venir ici. »

Depuis quand, je vous l’demande, je note les prix en vitrine ? La répression des fraudes peut passer, je suis hors la loi total sauf que la Loi Lang ne date pas d’hier, 1981 ça ne nous rajeunit pas, 40 ans cette année, LE LIVRE A UN PRIX UNIQUE », on finit par la connaître par cœur cette histoire là, voilà pourquoi je ne prends pas le temps d’inscrire le prix sur les livres que je mets en vitrine, déjà que je me prends la tête sur la couleur…

Bref.
Il coûte 179 euro et 50 centimes et misère, comment aurais je pu oublier un livre si cher et commander à la place un vulgaire poche à 6 euro 20 ?

« Vous connaissez le titre exact du livre qu’elle a vu ? Le nom de l’auteur ? Peut être même l’éditeur… ?

  • C’est le titre que je vous ai dit, c’est tout, arrêtez de me demander et puis je peux pas aller la voir depuis elle a chopé le Covid elle mange des mouches dans la cave. »

Ouais ouais ouais…
Je crois que j’ai besoin de vacances, de soleil, d’une plage avec du sable blanc et la mer, le bruit du ressac, la chaleur, la crème solaire et les puces de sable 😂😂

21 décembre 2020

Anecdote de cette fin de matinée à la librairie que je vous relate en milieu de soirée, en ce moment on fait un peu comme on peut, on commence un truc hier et on le termine la semaine prochaine, faut dire que c’est pas tous les jours dimanche et de toute façon, même le dimanche c’est pas relâche. 

Bref, c’était ce matin, et le temps était à l’orage :

« Rhooo mais je sais pas, tu me dis de prendre pour l’un pour l’autre pour l’un pour l’autre pour l’un… (oui bon c’est bon on a compris) t’arrêtes pas de me dire de réfléchir mais pour Cedric t’as quelque chose ? 

– Oh mais tu m’énerves je t’ai dit que je lui donnais la leeeeettre… »

Enfin non. 

C’est pas exactement comme ça que ça c’est passé. 

Il faut que je vous rapporte les événements de la manière la plus juste parce que sinon vous finirez par ne plus me croire. 

Donc elle lui répond :

« (En serrant les dents hyper fort, tellement fort que je pense qu’elle va faire sauter ses plombages) Oh mais tu m’énneeeeerves JE – T’Ai – DIT- QUE – JE – LUI – DO – NNAIS – LA LEEEEEEEEEETTRE…

– Oui mais tu m’a pas dit ce que tu prenais pour Cedric, mais alors tu prends rien pour Cedric ? Parce que là tu me demandes de trouver pour tout le monde mais tu m’as pas dit pour Cedric… »

Je crois qu’elle fume des oreilles. Pourtant elle a un bandeau en laine mais je suis sûre d’avoir vu un truc qui sortait. C’est l’enfer pour elle Noël, elle va craquer je la vois bien finir comme ça cette matinée qui avait pourtant commencé tout en douceur, j’imagine, avec un dej trois tartines beurre confiture et un grand café (pas à La Buvette, oui on sait, c’est fermé), et puis ensuite ils ont eu l’idée de venir se pourrir la vie à la Librairie c’est dingue qu’il faille toujours que ça tombe sur moi ces histoires là. J’en suis gênée pour les autres Père Noël du moment. Ceci dit, la boutique se vide peu à peu et ils restent tous les deux, peinards pour se pourrir la vie (la leur, et la mienne par la même occas…)

« … Tiens t’as qu’à regarder là pour les ptites. Comme ça, ça t’occupe. »

Ça y est, elle l’a casé devant les lectures CP/CE1 et c’est vers moi qu’elle s’avance d’un pas décidé. Je me prépare à m’en prendre une, je vois bien qu’elle n’a pas encore desserré les dents je sais même pas s’il lui en reste encore. 

Et alors là, elle me chuchote un truc à travers son masque que j’ose même pas lui demander de répéter mais j’ai tellement rien entendu que ça m’paralyse je sais pas comment m’en sortir. 

Heureusement, Dents Serrées a plus d’un tour dans son sac et ce n’est pas les réactions (encore moins l’absence de réactions de l’autre) qui l’arrêtent. Elle me fait signe de la suivre comme si on partait en planque pour le casse du siècle toutes les deux. Je vous jure, je commence à transpirer tellement ça me ravit pas cette idée. Mais je peux difficilement esquiver alors je la suis vers les carnets et les cahiers de Gwenaëlle-Annaick Trolez. Elle me montre un cahier et avec ces mains, elle en cache la moitié en hauteur, la moitié en largeur, et elle me fait un signe interrogatif du menton. Si j’avais pas une grande pratique des films noir et blanc de Charlie Chaplin, je suis pas sûre que j’aurais compris. Parce que c’est ça l’idée, faut pas qu’on parle. Elle a décidé de lui faire un cadeau la bougresse. 

A lui. 

Diiiiingue. 

Elle le lapide sur la place publique depuis une heure mais elle va lui faire une surprise le soir de Noël. 

Tout est possible. 

Bref. 

Je lui trouve son carnet format moitié moins en large et moitié moins en long et elle est heureuse comme un Pape dis donc, je vois même la joie dans ses yeux j’aurais jamais cru que c’était possible. Mais faut faire court, l’autre se ramène, il a trouvé un livre pour les ptites, il est pas du genre à botter en touche quand Dents Serrées exige. 

« Bon alors qu’est ce que t’as trouvé ?! »

La prise d’initiatives a ses limites, on l’aura compris…

Elle regarde quand même, avec indifférence mais elle regarde. Et puis tout aussi vite, elle s’en désintéresse et me pose tout sur le comptoir pour des paquets cadeaux. Elle a pris soin de planquer le carnet sous sa pile. Elle lui demande de regarder Albigny parce qu’ « il est beau tu trouves pas ? » tout en me faisant le clin d’œil du siècle que j’crois qu’elle remet ça avec l’attaque de la Banque Centrale à la dynamite, les premières suées réapparaissent sous mes aisselles, « Mais non », j’me dis, « calme toi ma vieille, faut juste que tu lui emballes son carnet fissa, le temps qu’il regarde ailleurs » alors jsuis tellement soulagée que j’la regarde et sur le même ton complice, je lui dis tout haut :

« On fait la paire toutes les deux, hein !! »

A cet instant là, Bonnie et Clyde à côté de nous, c’était des enfants de cœur.

7 décembre 2020

Anecdote du soir…

Dimanche matin, alors même, je vous l’ai dit, que les croyants de l’Eglise d’à côté de la boutique commençaient à répéter pour La Nouvelle Star ou un truc du genre, Dimanche matin donc, sont entrés deux amoureux.

Presque deux siècles à eux deux, mais comme tout le monde sait que j’exagère toujours, je précise qu’ils devaient avoir quand même au moins 85 ans chacun ce qui fait pas loin de deux siècles à deux on va pas chipoter non plus.

Ils n’étaient plus dans une forme olympique vous vous en doutez bien, alors ils prenaient grand soin à chacun de leurs pas.
Monsieur Amoureux a donc gravi la pente qui mène à la boutique, il a ouvert la porte, puis s’est tourné vers Madame Amoureuse pour lui recommander de faire attention parce que Tu vois y’a une marche fais attention avec ta cane.

Vous qui n’étiez pas là, faut qu’je vous dise que le «tu vois » était totalement superflu parce que précisément, elle voyait rien. Sa cane était blanche et le bras de son mari une sacrée béquille version chien d’aveugle.

Il m’a demandé si j’avais « La goûteuse d’Hitler ».

J’ai proposé de le lui emballer pour Noël…
Elle a ri.
C’est lui qui veillait sur elle et elle, elle riait. Elle, elle riait tout le temps.

On aurait dit qu’il prenait soin d’elle pour qu’elle puisse rire. Voilà ce que j’ai pensé à ce moment là.

Et d’ailleurs, c’était plutôt : lui prenait soin pour qu’elle puisse glousser.
Parce que c’était ça son rire.
Un gloussement.
Dans son rire, il y avait une tonne de bêtises genre toutes les blagues de la Terre + toutes celles qu’ils avaient faites ensemble. Et ils se préparaient tous les deux pour la soirée la plus débridée de l’histoire de Noël depuis que Jesus est né, que même une soirée à l’El Divino d’Ibiza avec David Guetta en guest c’est comme une tisane à la verveine que tu prendrais avec ton chat sur les genoux et des chaussettes en laine que t’as toi même tricotées.

Alors j’ai fait un paquet et puis il m’a demandé si je l’avais aussi en livre audio « La goûteuse d’Hitler », « toujours avec un paquet cadeau c’est aussi pour offrir. »

Elle a cessé de glousser. Elle est devenue pivoine bien mûre et c’est là que j’ai compris.
Le livre était pour lui. Le livre audio, pour elle. Et ils se préparaient une soirée ensemble à lire et à écouter le même livre. Et les ptits gars, ça les rendaient joyeux comme jamais on pourra l’imaginer.

Et là je me suis dit que confinement ou pas, repas à 6 avec les vieux dans la cuisine ou pas, ils allaient ouvrir leurs paquets cadeaux le soir de Noël et ce qui comptait pour ces deux là, c’était juste d’être ensemble à lire/écouter le même livre.
La vie, quoi !

10 novembre 2020

Anecdote de cette fin d’après midi à la librairie :

Il faut quand même que je vous en raconte une bonne.
Parce que je dois avouer qu’entre cette librairie ouverte mais fermée, ces bouquins qu’on peut choisir mais pas toucher, ces couvertures qu’on aperçoit mais dont on ne peut pas lire la quatrième puisqu’on ne peut pas entrer dans la librairie oui c’est bon on a compris on a juste le droit au clique et collecte de loin comme ça, chacun derrière son ordinateur qu’est glamour comme un cintre de pressing, ça va, c’est pas la peine d’en rajouter on a compris j’ai dit.

Donc entre ça : ce covid dont on nous rebat les oreilles depuis 8 mois et demi déjà d’ailleurs on se demande bien de quoi on va parler au journal de 20h quand on ne parlera plus de ce foutu virus…
… et l’hiver qui arrive et les jours qui raccourcissent bientôt à 16h faudra rentrer tellement il fait nuit,

… et bien celui ci, je veux dire ce garçon qui m’a appelé en fin d’après midi, il m’a sacrément fait rire.

J’ignore qui il est (bientôt je vais le savoir et pour sûr, je vais dresser une statue de lui devant la librairie) mais ce soir, il est mon Dieu.

Donc il m’appelle.

Et il me dit « Bonsoir (il est poli), je vous ai commandé un livre en septembre et je l’ai réglé et je me demandais si vous l’aviez encore ? »

A sa voix, il est jeune. Je sens bien qu’il a pris un peu sur lui pour téléphoner, sa mère a dû lui dire que non faut pas exagérer quand même je vais pas appeler pour toi t’as qu’à t’occuper de tes affaires comment ça s’fait d’ailleurs que mi novembre tu n’as encore pas ton livre de maths ah ça c’est sûr pour passer ton temps sur whatsap/poster tes vidéos sur snapchat/envoyer tes textos à l’orthographe douteuse/la grammaire approximative/les abréviations qui feraient tenir un dictionnaire 5 volumes sur le string de Loana…

Là je crois qu’il a dû lui couper la parole et lui dire que c’est bon, c’est boooon, il allait appeler lui, à la librairie, c’est bon mamaaaaaan c’est toujours la même chose faut toujours que tu me prennes la tête avec mon téléphone alors que ça n’a rien à voir.

Et donc il a appelé.

Et donc « Oui bien sûr, je l’ai encore votre livre de maths puisque vous l’avez réglé. »

Et là, le blanc.

Je pense que ce n’est pas, mais alors pas du tout, la réponse qu’il attendait.

« Ah oui…
aaaah…
parce que je pensais…
comme j’avais vu À VENDRE sur la vitrine, je m’disais que sans doute vous l’aviez plus mon livre et que du coup j’étais tranqui.. enfin que du coup euh… vous l’aviez plus, quoi… et donc, vous êtes pas à vendre ? vous êtes même pas fermée ? en fait euh… ça veut dire qu’il faut que je vienne le chercher mon livre ? parce que là j’avais dit à ma prof qu’en fait euh.. ben j’l’aurais pas parce que vous alliez vendre la librairie et donc euh… non ? »

😂😂😂
Pour un peu, je crois que j’aurais pu lui signer un mot d’excuse pour la prof !!

20 octobre 2020

Je suis en train de lire un roman tellement inintéressant que même une partie de pétanque sur la chaîne l’Equipe me passionnerait davantage.

#rentreelitteraire2020

16 octobre 2020

Chère Cendrillon,
Chère Princesse,
Chère Belle au bois dormant pas encore endormie,

Pardon.
Tout est ma faute et j’en suis vraiment désolée.
J’ai retrouvé ta bague il y a quelques jours déjà, peut-être même quelques semaines, le temps passe vite je ne sais plus.
D’aucunes perdent leur pantoufle et c’eût été plus ennuyeux compte tenu de l’automne qui commence de s’installer mais je comprends, je ne cherche pas à me dédouaner, toi c’est ta bague, et ton univers s’est écroulé.

J’aurais dû noter ici, afficher sur réverbères, prévenir le Dauphiné, contacter le service des Princessessansbague trouvées, j’aurais dû.
Et je n’ai pas.

J’espère que de cela, tu me pardonneras.

Je ne suis pas le fils du Roi mais je publie volontiers, à son de trompe s’il le fallait, que si ce joyaux sied à ton annulaire, je t’epousera.. euh…, je te le rendrai.

Si toutes les jeunes fillettes du Royaume se donnaient rendez vous à la librairie pour tenter de passer le rubis enchâssé (tu me corriges, Camille Sache, si je manque de précisions), pensez, chers parents, à leur prendre un goûter, quelques grains pour subsister, qu’elles n’aillent pas crier famine chez la fourmi que je n’ai pas pour voisine.

Oyez oyez, partagez braves gens.
L’avenir du Royaume en dépend.

Anecdotes d'avant