16 octobre 2020

Chère Cendrillon,
Chère Princesse,
Chère Belle au bois dormant pas encore endormie,

Pardon.
Tout est ma faute et j’en suis vraiment désolée.
J’ai retrouvé ta bague il y a quelques jours déjà, peut-être même quelques semaines, le temps passe vite je ne sais plus.
D’aucunes perdent leur pantoufle et c’eût été plus ennuyeux compte tenu de l’automne qui commence de s’installer mais je comprends, je ne cherche pas à me dédouaner, toi c’est ta bague, et ton univers s’est écroulé.

J’aurais dû noter ici, afficher sur réverbères, prévenir le Dauphiné, contacter le service des Princessessansbague trouvées, j’aurais dû.
Et je n’ai pas.

J’espère que de cela, tu me pardonneras.

Je ne suis pas le fils du Roi mais je publie volontiers, à son de trompe s’il le fallait, que si ce joyaux sied à ton annulaire, je t’epousera.. euh…, je te le rendrai.

Si toutes les jeunes fillettes du Royaume se donnaient rendez vous à la librairie pour tenter de passer le rubis enchâssé (tu me corriges, Camille Sache, si je manque de précisions), pensez, chers parents, à leur prendre un goûter, quelques grains pour subsister, qu’elles n’aillent pas crier famine chez la fourmi que je n’ai pas pour voisine.

Oyez oyez, partagez braves gens.
L’avenir du Royaume en dépend.

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